Initiative "Femmes en technologie 2021" de l'UG-GMES : les lyciennes mises sur orbite
Les filles de plusieurs lycées d'Accra au Ghana ont été outillées sur la nécessité pour elles de s’intéresser davantage aux sciences et aux technologies. C’est à la faveur du symposium des femmes dans la technologie qui s’est tenue lors de la 3ème conférence régionale du programme GMES et Afrique. L'initiative "Femmes en technologie 2021" de l'UG-GMES, implique les élèves du secondaire et forme les professeurs en Technologie de l'Information et de la Communication (TIC) des différentes écoles secondaires.
Photo de famille |
Ce mercredi 03 novembre 2021, les jeunes filles lycéennes, ont été nombreuses à prendre part à cette assise dans le but de rehausser leur niveau de compréhension sur les problématiques scientifiques. Il s'agit des lycées tels que: Aggrey Memorial Senior High School, Apam Senior High School, Holy Child School, Ghana National College, Mfantsiman Girls Senior High School et Wesley Girls Senior High School.
Cette initiative a été menée par le professeur George Wiafe, directeur du programme GMES et Afrique, et son équipe de l'Université du Ghana, en partenariat avec Cloudport du secteur privé. Lors de ce symposium d'envergure qui rehausse davantage l'image des femmes, et clame leur volonté à embrasser les sciences et les technologies, le professeur George Wiafe s'est réjouis de l'adhésion massive des écoles. Pour le directeur du programme GMES et Afrique de l'Université du Ghana, ''on gagnerait à donner les outils nécessaires aux filles pour les amener à s'intéresser à la technologie ''.
Vue partielle des lycéennes |
Des panels ont été animés par des spécialistes de la robotique et de technology pour expliquer les défis auxquels les femmes sont confrontées dans le monde actuel dans ce domaine. A juste titre, selon Marta Brignone, membre de la délégation de l’Union européenne à Ghana, « nous avons devant nous des défis et grâce à la technologie, on doit trouver des solutions » indique-t-elle aux filles.
Pour le Docteur Ayorkor Korsah de l’Université d’Ashesi, les filles doivent se faire valoir, s’armer de courage pour vaincre leur peur vis à vis de la science. Poursuivant dans cette même logique, l’oratrice conseille aux jeunes filles de travailler suivant leur passion. Le professeur Elsie Kaufmann de l’Université du Ghana qui a fait sa présentation virtuellement, s’est attardée sur les problèmes générés par le système éducatif. A son avis, le système éducatif ne permet pas aux filles d’éclore leurs potentiels comme il se doit. la raison, clarifie - t-elle, les femmes sont appelées à se refermer sur elles, à ne pas s'exprimer voir s'extérioriser.
Professeur Elsie Kaufmann |
Une idée soutenue par le Dr Nana Ama Browne Klutse, qui évoque la conscientisation des filles et des femmes vers le changement climatique et ses adaptations. Elle n'a pas manqué de leur rappeler, qu'elles détiennent toutes, des talents qui ne demandent que d'être travaillé. «C’est la jeunesse d’aujourd’hui, qui va travailler à créer de nouvelles idées pour le développement. Tout ceci peut garantir, une relève de qualité », pense à son tour, Marta Bignome de la délégation de l’Union européenne au Ghana.
Le coordonnateur du programme GMES et Afrique, Dr Tidiane Ouattara n’est pas resté en marge des conseils prodigués aux filles. Il a fait savoir notamment lors de la cérémonie d’ouverture du symposium, que la science représente une approche. A partir de cet instant selon lui, ''les femmes ne doivent plus avoir peur quand on parle des sciences et des technologies''.
Elles doivent les prendre plutôt comme un travail du quotidien. Mieux, il ajoute : « les jeunes femmes, il y a plusieurs autres domaines de la science dans lesquels, vous pouvez exceller ». Ce bout de phrase viendra encourager les filles à explorer tous les domaines qu’offre la science. Les problématiques liées au genre prennent de plus en plus de l'ampleur dans le monde. L'implication des femmes dans les prises de décisions revient sur tous les lèvres, en raison de la place qu'elle occupe dans la société. '' La Tunisie est l'un des pays dans lequel la promotion de la femme est très avancée'', selon le Dr Ouattara. Il poursuit, '' les hommes et les femmes sont tous compétents. Mais les femmes encore plus car, elles ont des atouts inouïs.''
Vue partielle des particpants |
Pour finir, le Dr Ouattara s’est réjouis de constater la présence de beaucoup de jeunes filles et femmes à la conférence. Cela témoigne en effet, de l’engouement qu’elle porte déjà aux questions scientifiques. ''Aujourd'hui dit-il marque le début de votre histoire dans les domaines de la science. Femmes, vous avez l'occasion. Utilisez les opportunités pour le développement durable en Afrique'', scande -t-il à leur endroit.
Les formateurs présents, ont magnifié
l’opportunité qu’a offert le programme GMES et Afrique conduit par le Centre Marine Régional de l'Université du Ghana, pour l’atteinte de cet objectif. Celui d'inciter les jeunes filles à s'intéresser aux sciences et technologies. Ils ont par conséquent renouvelé leur engagement à poursuivre les enseignements au sein de
leurs lycées respectifs, pour que plus de jeunes filles adhèrent à la dynamique
de la technologie. Le professeur Georges Wiafe tient à remercier les partenaires à divers niveaux qui ont cru en cette initiative et qui l'ont accompagné de diverses manières pour sa concrétisation.
Prof G. Wiafe et des participants |
Les filles venues de plus de 06 lycées d’Accra au Ghana, ont
chacune à leur tour exprimée leur gratitude envers les organisateurs et les
panélistes qui selon elles, ont vraiment allumé en elles la flamme de la
technologie et de l’innovation. S’en est suivi la projection vidéo des
réalisations technologiques des filles dans ses différents lycées.
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